Les filiations revendiquées par les sociétés initiatiques sont des mythes, assez souvent considérées comme fantaisistes. Apparemment, celle des Bardes de Galles, dont nous avons hérité n’échappe pas à la règle, d’après certains critiques qui les déclarent fausses. Je ne suis pas sûr que notre généalogie soit si fausse, mais on ne peut pas tout prouver. La discrétion dont s’entourèrent les druides des âges sombres peut expliquer beaucoup d’incertitudes. Est-ce un inconvénient ? Certainement pas. La tradition est permanente ; elle n’est pas « historicisable ». Les commencements échappent au temps. Et, quand même elle serait totalement inventée, cette généalogie, il suffit de la dire, pour goûter la force dont elle est habitée. Revêtue de la puissance du mythe, elle en a les effets. Nous allons en savourer quelque chose tout à l’heure, après une dernière remarque.
Les mêmes historiens qui critiquent la généalogie des Bardes de Galles, beaucoup plus vraisemblable que beaucoup d’autres, accorderont pourtant, l’un que les Francs-Maçons modernes tiennent leur science de l’architecte du roi Salomon, Hiram, et un autre conviendra sans sourciller que Jésus de Nazareth descend du roi David, par un père (Joseph) dont la paternité est niée par le dogme de la virginité de Marie.
Donc, jusqu’à plus ample informé, nous tiendrons la nôtre pour beaucoup plus proche de la vérité que beaucoup d’autres.
EDH
L’École druidique d’Helvétie est issue du bardisme populaire de la tradition armoricaine, du bardisme gallois (Gorsedd Beirdd Ynys Prydain), héritier lui-même de l’antique « Chaire de Taliésin (Kadeir Taliessin) »Calendrier
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